J'ai, comme tout le monde, entendu parler de la Nouvelle Orléans et de l'ouragan Katrina. C'est même devenu un couple indissociable. Au point que Katrina n'est plus à mes yeux un prénom que l'on donnerait à une petite fille. Je me souviens qu'en 2005, lorsque les médias européens ont diffusé l'information sur cette catastrophe, les discours les plus communs étaient anti-bushistes. Et anti-américanistes. Deux ans après l'envoi de ses troupes en Irak en 2003, Bush frappait encore:
"- Nan mais c'est dingue j'te jure!!! Le mec il a juste mis trois jours à se rendre sur les lieux. Genre le mec il était en vacances, tu comprends!"
Tout s'est finalement passé comme si nous cherchions tous à confirmer quel personnage mi-légendaire, mi-diabolique était George Bush, à nos yeux à nous, Français pouponnés par notre Douce France. Du coup qu'est-il resté dans nos esprits de l'épisode tragique? Avons-nous réellement saisi symboliquement, politiquement, et historiquement ce qui a marqué le mois d'Août 2005? Ou bien y avons-nous vu ce que nous voulions y voir?
Pour ma part j'étais très occupée à célébrer "l'année du Brésil en France"... un cours de samba à Paris Plage ? C'est presque trois ans plus tard que l'événement a pris sens à mes yeux, à mes larmes et à mon indignation. La genesis, c'est une rencontre. La genesis, c'est Ronni.
Célia SADAI
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